deux idéaux: un palais et un cake tout choco
Aujourd'hui le beau temps était annoncé alors avec les loulous et ma grand-mère, on a pris la voiture direction le sud. A moins d'une heure de chez nous se trouve un lieu à la fois magique et hermétique, le palais idéal du facteur Cheval.
Sur la route juste avant Beaurepaire, une maison toute loufoque, hétéroclite et colorée et en entrant dans Hauterives, une sculpture nous annonce que nous sommes bien dans la ville du célèbre facteur.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un palais érigé par un facteur, pierre par pierre et censé symboliser son idéal, son rêve.
"Le Palais Idéal du facteur Cheval, l’œuvre d’une vie
Sa sacoche de courrier sur le dos à Hauterives dans la Drôme, Ferdinand Cheval bute dans une pierre : « un jour d’avril en 1879, en faisant ma tournée de facteur rural, mon pied accrocha quelque chose qui m’envoya rouler quelques mètres plus loin. Je fus très surpris de voir que j’avais sorti de terre une espèce de pierre à la forme si bizarre, à la fois si pittoresque que je regardais autour de moi. Je vis qu’elle n’était pas seule. Je la pris et je l’apportais soigneusement avec moi. A partir de ce moment, je n’eus plus de repos matin et soir. Je partais en chercher ; quelquefois je faisais 5 à 6 kilomètres et quand ma charge était faite, je la portais sur mon dos ».
C’est ainsi que durant trente trois ans le facteur Cheval va collecter des pierres le long de sa tournée et les utiliser pour créer un ensemble de bâtiments, baptisé le Palis Idéal : temple, fontaines, grottes, vasques, statues, bestiaire fantasmagorique vont désormais surgir de terre à Hauterives. L’œuvre d’une vie qu’il achèvera en 1912, un ensemble architectural, emblème de l’art brut naïf, qu’André Malraux, alors ministre de la culture, classera monument historique en 1969. Le facteur Cheval mourra en 1924 à l’age de 88 ans...non sans avoir édifié lui-même sa propre tombe !"
Ce palais est un rêve pour les enfants car ils peuvent le parcourir en long et en large, il y a plein de recoins, d'escaliers, etc....Manon et Baptiste ont adoré s'y cacher.
Et au retour, pour le goûter un bon cake carrément chocolat, tiré du livre confidences sucrées et vu entre autres ici chez Lolotte qui vient de m'envoyer un colis tout simplement énormissime!!!!! Je vous en reparlerai ;) mais tout de suite la recette:
(pour 8)
Pépites chocolat, fleur de sel :
160 g de chocolat noir 67% caraïbes de Valrhona
Mercotte me signale que le caraïbes c'est du 66% alors je corrige et signale du même coup à M. Hermé et Mle Andrieu qu'ils ont commis une erreur ;)
1 g de fleur de sel
Cake :
160 g farine
40 g de cacao (Van Houten)
4 œufs
4 g levure
190 g de beurre
190 g de sucre
Sirop :
120 ml eau
40 g de sucre
Fondre le chocolat et y ajouter la fleur de sel. Verser dans un moule ou sur du papier sulfurisé et laisser figer. Décollez le papier du chocolat figé et coupez des cubes d’environ 1 cm de côté.
Préchauffez le four à 180 ºC.
Battre le sucre et le beurre puis ajouter les oeufs.
Incorporez la farine, le cacao et la levure au melange beurre, sucre et œufs. Ajoutez ensuite les cubes de chocolat.
Tapissez un moule à cake de papier sulfurisé, versez la pâte dans le moule.
Faites cuire 50 minutes.
Portez l’eau et le sucre à ébullition. Badigeonnez le cake tiédi sur le dessus et les côtés. Laissez imbiber. Badigeonnez une seconde fois.
Laissez refroidir le cake puis enveloppez-le dans du film alimentaire et gardez au réfrigérateur.
Honnêtement, je n'ai jamais mangé un cake aussi moelleux. J'ai eu peur en mettant le sirop car ça fait beaucoup de liquide mais c'est ce qui fait toute la différence!!!!Alors plongez sans hésiter dans ce cake très chocolat!!!!Allez avec un petit thé "c'est rien que du bonheur"....